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Entraînement avec Cécile Nowak

 

 

 

 

Cécile NOWAK toujours d’attaque

Championne du monde en 1991, Championne olympique en 1992 et quadruple championne d’Europe, Cécile Nowak-Grasso est venue dans la Drôme, à Etoile, ce vendredi 18 janvier.

Accompagnée de Dominique BERNA championne de France 1982 championne du monde universitaire triple championne d’Europe par équipe et Vice-Présidente de la ligue Auvergne Rhône Alpes de judo

Invitées par Annie LUBAC-SALVADOR Présidente du Comité Drôme Ardèche de Judo pour promouvoir le judo et aussi dans le but d’une action humanitaire afin de recueillir des dons pour financer le traitement médical d’une jeune femme victime d’une rupture d’anévrisme.

Cécile NOWAK animera l’entraînement bi départemental.

C’est un temps que les moins de vingt ans… Et pourtant, le nom de Cécile Nowak résonne toujours avec force aux oreilles de ceux qui ont quelque complicité avec ce sport.

La délégation du DOJO PONT ISEROIS composée d’Aline et Julien DESPESSE et de Yoni MERLIAUD  heureuse de pouvoir être coachée le temps d’un entrainement par une championne olympique d’exception.

27 ans après son titre, dans sa peau de directrice en charge de la formation et de l’encadrement technique de la Fédération Française, Cécile conjugue toujours son émotion au présent.

A l’occasion du vin d’honneur les représentants du DOJO PONT ISEROIS ont pu échanger avec la Championne olympique sur son expérience.

 Disponible, ouverte, elle se dévoile prompte à transmettre, outre son bonheur, ce vécu à même de guider les jeunes judokas et « citoyens » comme elle le dit, vers de belles tranches de vie, sur et en dehors des tatamis. « Il ne faut surtout pas que le judo perde ses valeurs, car elles constituent son socle ».

Le judo a l’avantage, par rapport à n’importe quelle autre discipline, d’avoir tout à offrir à tous : le dépassement de soi, la compétition, etc. à un petit qui est timide, un grand, un gros, un enfant terrible, le judo peut tous les accueillir.

Une Émilie Andéol (+78 kg) et une petite Cécile Nowak (-48 kg) peuvent être championnes olympiques. Et le judo a d’autres vertus, il fait aussi des citoyens.

« Le judo à ce pouvoir, ce rôle de former les citoyens de demain grâce à son code moral. On est une discipline qui nous permet de garder ces valeurs qui se perdent. Les parents l’ont compris. Il ne faut surtout pas que notre fédération lâche la formation des enseignants. On doit être rigoureux dans ce domaine ».

Une rigueur à laquelle Cécile veille avec beaucoup de vigilance, comme d’autres champions le font dans ce judo français.

Les ambassadeurs du DOJO PONT ISEROIS ont dégagé beaucoup d’empathie et d’admiration envers la championne leur permettant de la questionner sur la journée du 3 Août 1992 et sur les qualités qui lui ont aider à gagner.

« La Marseillaise en moi »

« Le fait d’avoir été championne olympique lors des premiers jeux ouverts au judo féminin y est pour beaucoup certainement. On est entré dans l’histoire du judo avec force. Ces jeux avaient été très suivis en France à cette période ».

« Aujourd’hui, cela prend encore plus de force qu’à l’époque car je vois qu’on n’oublie pas, que je reste dans l’histoire. Ce que j’ai vécu aux Jeux, et notamment la Marseillaise, résonne en moi pour l’éternité. Chaque fois que j’entends cet hymne, c’est un rappel au titre. Je ne suis pas quelqu’un de narcissique mais, même 27 ans après, revient ce sentiment d’avoir conquis quelque chose pour la France ».

« J’avais quelque chose de très fort en moi dès le départ : le mental, une force de conviction. S’il n’y a pas le mental, le fait d’être doué techniquement, physiquement ne suffit pas. Le judo est un sport d’opposition, la force mentale est primordiale comme dans beaucoup d’autres sports mais plus encore dans le judo ».

Merci à Jean-François Despesse pour le Texte et la photo